Si, au 16ème siècle, les artistes utilisaient pour leurs esquisses et dessins de véritables mines de plomb, alliages de plomb et d’étain (pour la rigidité), ce qu’on appelle aujourd’hui mine de plomb n’est qu’ un abus de langage, et n’est composée que de graphite pur, à la différence du crayon ordinaire ou crayon gris, qui contient une proportion variable d’ argile qui lui donne sa dureté.
J’utilise ce bàtonnet de graphite dans sa densité la plus forte : 9b (il n’y a pas plus noir, au-delà, c’est en flacon), et c’est cette exceptionnelle densité qui permet d’obtenir avec un seul outil toute une gamme de nuances, du gris léger au noir le plus profond selon la pression exercée sur la mine.